Je viens d’achever mon deuxième cahier, et ce matin 13 janvier 2001, fidèle à ma méditation quotidienne, nourrie par la musique sacrée orthodoxe, j’ai le privilège d’avoir un message grandiose qui ravi mon âme. Notre Mère à tous, MARIE, m’apparaît au jour de l’Assomption. Cette image est presque insoutenable. La vibration et la lumière sont inexplicables par des mots et l’émotion que je ressens devant cette apparition dépasse les limites humaines. J’ai le sentiment que mon cœur va éclater et les larmes sont si abondantes qu’il m’est impossible de les arrêter. Sans que je m’en rende compte, je me trouve en prière pour toute ma famille, je veux parler de mes enfants et mes petits enfants, ainsi que ceux qui m’approchent et en particulier pour quelques cas extrêmes que je côtoie chaque jour pour des situations difficiles à résoudre.
Ma tête, qui est baissée, se relève tout doucement et à ce moment, venant d’en haut, à gauche, une lumière vient me frapper en plein centre de la poitrine, c’est-à-dire au plexus. Je ne sais pas bien ce qui se passe, cela est si inattendu que je fais un bond et que mon cœur se met à battre la chamade. Je m’en remets assez vite, mais je crois que j’ai eu peur. Pourquoi est-ce que j’ai eu peur ? Réflexe instinctif, pourtant, j’ai appris à réprimer la peur, à la vaincre. Ne s’agit-il pas là, selon l’enseignement de KRYEON, d’un des premiers efforts à fournir ? J’ai beau avoir assimilé la leçon, je suis loin de la mettre en pratique, peut-être est-ce parce que j’ai été surprise.
Je sais que je dois peindre cette vision dont je vais vous donner l’explication.
Le ciel est tout bleu. Pas tout à fait au milieu, plus vers le bas, MARIE est allongée dans des voiles blancs. Son front est ceint d’un large ruban blanc immaculé. Sa main gauche est posée sur son cœur et l’autre qui dépasse des voiles est dirigée vers la TERRE, comme si elle ne voulait pas la quitter, ou bien plutôt comme si elle voulait la protéger en partant. Sous son corps, trois chérubins tendent les bras vers elle, comme s’ils voulaient la soutenir et la faire monter, mais leurs mains ne touchent pas le corps sacré. Elles arrivent seulement à atteindre l’aura magnifique. Au-dessus, tout est lumière !
Il s’agit d’un chemin qui aboutit à DIEU, cercle de lumière et tout au long de cette montée, une multitude d’anges accompagnent cette arrivée céleste, car je vois beaucoup d’ailes grandes ouvertes, et chose étrange, des yeux démesurément ouverts par l’étonnement et l’admiration. Il y en a de toutes les couleurs et certains, éblouis par le SAINT corps qui se soulève, sont voilés par les ailes. En haut à gauche, des anges destinés à d’autres fonctions, car ils sont différents dans leur aspect, plus petits aussi, se montrent dans des attitudes d’accueil et de respect. A cet emplacement, un visage d’homme barbu, lumineux, aux yeux clos, s’entr’aperçoit. Il s’est dessiné au tout début de mon travail alors que j’avais effacé une erreur, et c’est JEAN-LOUIS, mon gendre, qui me l’a fait remarquer, tout comme lorsqu’il avait vu le visage de MATHILDE (voir tableau n°25 – août 2000 du 2ème cahier). Ses remarques sont très importantes pour moi et je me suis empressée de tracer au pinceau ce qu’il me faisait découvrir. En haut à droite, il y a des cloches, elles sont au nombre de trois.
Je constate que le premier message de ce troisième cahier ressemble à mes visions du début, c’est à dire à l’année 1990. Je retrouve ma peinture éthérée aux couleurs estompées et délicates, tout comme celles employées pour la naissance de MATHILDE. Qu’est-ce que l’on veut me faire comprendre je ne le sais pas, mais il y a forcément une raison à cela.
A peu près en même temps, et ceci le 17 janvier 2001, alors que je me trouvais en méditation, j’écoute tout à fait par hasard un extrait de PARCIFAL sur les antiennes de ma radio préférée et bien que n’étant pas une adapte de WAGNER (pardon aux « fans« ), au moment même où carillonnent les cloches, atmosphère ressemblant absolument à des cloches russes, je me sens transportée dans un état euphorique impressionnant, tout à fait inhabituel. (Probablement toujours mes origines Russes).
Je baigne alors dans une énergie blanche et me déplace très lentement, avec des mouvements ondulatoires tel un enfant évoluant dans le liquide amniotique, à l’intérieur du ventre de sa mère (c’est le message que je reçois à cet instant). Au fur et à mesure de ce voyage, cette énergie se transforme sous mes yeux et à l’intérieur de moi, en un magnifique manteau d’hermine à longue traîne. Je vois alors se dessiner très distinctement un prestigieux personnage que je perçois de dos, avançant à un rythme lent et majestueux. Le manteau est placé sur ses épaules et la fourrure bouge avec des mouvements souples et langoureux et je n’arrive pas à savoir s’il s’agit d’une cape ou d’un manteau. Toute cette scène est lente et imposante, l’événement doit avoir une grande importance. L’environnement est blanc, je ne vois rien d’autre que du blanc. Je sais toutefois que le personnage est un homme.
Une énorme couronne d’argent ciselée est placée sur sa tête, elle scintille au rythme de ses pas, et il continue son chemin vers le blanc. Je ressens un sentiment d’amour et de paix, et surtout de justice à l’intérieur de cet être et je sais aussi que le manteau est très lourd à porter.
Comme bien souvent, je ne comprends pas la signification de ce message et j’ignore si je dois le peindre car représenter du blanc sur du blanc, d’une part est très difficile, et un seul sujet dans un tableau me crée une difficulté supplémentaire. J’attends que l’on veuille bien me faire signe.
Cela ne se fait pas attendre et c’est en peignant mon premier sujet, c’est à dire l’ASSOMPTION, que l’on m’a donné le feu vert en me signifiant que le sujet était d’importance et qu’il fallait l’immortaliser sur une toile.
Bien chef !
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