LE FIL D’OR N° 1 par Sylviane PICHS
Posté par francesca7 le 6 juillet 2016
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Posté par francesca7 le 6 juillet 2016
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Posté par francesca7 le 6 juillet 2016
(1er cahier)
Je suis arrivée à un stade de mon voyage où il m’est demandé de donner une explication à la réalisation de quelques tableaux que j’ai eu l’immense bonheur, je dirais même le privilège de peindre depuis 1992.
Ces peintures, sont toutes liées à des visions ou émotions spirituelles.
Je ne m’y attends jamais, ce phénomène se déroule aussi vite qu’un flash, mais hormis les couleurs qui ne sont pas toujours très visibles, le détail de chacun de ces sujets est enregistré d’une façon indélébile.
Imaginez qu’il s’agisse d’un procédé identique à celui de l’écriture automatique. Toute information est transmise par des présences surnaturelles, faisant partie de plans plus élevés que le nôtre et parfois des plans divins, invisibles à nos yeux.
Ce qui est sûr, c’est que chacune de ces toiles est toujours exécutée rapidement, 6 – 9 – 12 heures, guère plus, sans aucune difficulté et que je n’en connais pas toujours, ainsi que je l’ai dit, sauf de rares fois, les couleurs, avant de poser mon pinceau sur la toile.
Et que parfois, l’explication de sa légende m’est donnée, parfois non.
Il me suffit alors d’être à l’écoute du moindre signe, qu’il soit vu, entendu, ou lu, et la lumière est faite sur ce qu’elle représente.
Mon premier tableau, donc ma première vision, a pris naissance à la suite d’une année de travail de méditation, d’intériorisation, de recherche de paix, à l’aide de la cassette audio de celui qui est devenu mon guide et mon meilleur ami – FRANCK SYX
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Posté par francesca7 le 6 juillet 2016
FRANCK SYX
Mon premier guide et mon meilleur ami.
Il a pris cette photo tout spécialement pour que je fasse ce portait.
Noël 1990.
UN GUIDE – J’en avais entendu parler, je savais que ça existait, mais cela me semblait tellement irréel !… Il fallait sans doute être à part pour avoir le droit d’en rencontrer un (?)…
Le destin en avait probablement décidé autrement puisqu’un beau jour d’octobre 1990 je fus mise en présence du mien.
Cet évènement, à partir duquel se déroule cette histoire, fait l’objet d’un récit, qui pour certains, pourra paraître étrange et je n’oblige personne à croire en la véracité de mes propos. Cependant, il est bien réel.
Chacun y puisera ce qui lui convient ou… peut-être rien.
Pourtant, je reste convaincue qu’au travers de nos diverses expériences, depuis le début des temps, notre destinée est d’être un jour mis en contact avec celui ou celle qui sera missionné, pour nous aider sur le chemin de la Lumière.
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Posté par francesca7 le 6 juillet 2016
Avant de commencer ce récit, que je désire humble et clair dans sa présentation, j’aimerais vous amener à connaître les deux premières amies qui m’ont aidée à aborder des plans différents que je soupçonnais, mais auxquels je me refusais à croire vraiment.
Jackie, une amie de quarante années.
Nous nous sommes connues dans un contexte absolument à l’opposé de ce qu’il est actuellement, nos époux respectifs étant amis déjà depuis fort longtemps. Sa vie s’est écoulée dans le milieu médical, puisqu’après avoir été infirmière, elle fut directrice de crèche, jusqu’à ce qu’elle acquière son magasin de diététique dans la galerie du Centre commercial où je travaillais.
Nos confidences et nos impressions, étaient échangées journellement puisque mon bureau se situait derrière son magasin.
C’est à elle que je montrai mes premiers tableaux. Elle ne fut enthousiasmée, non pas peut-être pour leur qualité picturale, mais par leur provenance. Elle garde toutefois, et toujours dans son appréciation, par amitié j’en suis sûre, un esprit juste et critique, ce dont je la remercie beaucoup.
Notre recherche, dont la source est identique, chemine dans des voies tout à fait parallèles mais absolument semblables dans sa spiritualité. Son esprit, est un esprit de don, excessivement généreux, et ses mains, dans leur pratique journalière, reflètent et transmettent concrètement cette générosité.
Armelle est l’image même d’un Ange. Mon expression n’est pas exagérée.
Ses yeux ont la limpidité d’une étendue d’eau de mer dont le soleil ferait briller le fond. Sa peau a la texture nacrée d’un pétale de fleur. Sa voix évoque le son de la coupe de cristal que l’on effleure du bout du doigt, avec des intonations toujours égales, calme, paisible, reposante.
Son esprit est pur et je n’ai jamais pu déceler, au travers de ses propos, un sens critique ou réprobateur à l’égard de qui que ce soit ou de quoi que ce soit. Elle est la représentation même de l’être qui avance calmement, posément, donnant l’impression de survoler avec patience et réflexion les événements tels qu’ils se présentent, positifs ou négatifs.
Elle est la compagne de FRANCK ; il l’a bien choisie !
Elle n’intervient donc, en ce qui me concerne, qu’après la venue de son époux, et je reste convaincue que dans le travail que FRANCK réalise pour moi, elle joue le rôle de fil d’Ariane, s’inquiétant et s’émerveillant de mes progrès et me communiquant l’énergie dont FRANCK a bien voulu la charger pour moi.
Jusqu’à ce jour je n’ai rien voulu dire de cette impression, mais j’en suis certaine.
Sa présence est bienveillante. Elle ne manque jamais lorsqu’elle vient à Biarritz chez ses parents de venir me voir ou, si le temps ne lui permet pas, de me téléphoner dès son arrivée pour me dire qu’elle est là et me donner des nouvelles de FRANCK et d’elle-même.
FRANCK, sans cesse en mouvement, allant de région en région, dont le désir et le rôle sont d’offrir à chacun un meilleur-être, ou bien à celui qui le perçoit, la possibilité de le faire se découvrir sous des horizons tout à fait nouveaux. FRANCK est l’ami qui touche l’âme.
Je tiens à préciser qu’à l’intérieur de mes propos il faut faire abstraction de tout ce qui pourrait paraître équivoque. Du reste, nos relations parfaitement claires, nos communications surnaturelles (c’est un bien grand mot), seront toujours du même ordre : infiniment pures, respectueuses et amicales. Ces retrouvailles me conduiront immanquablement, parfois par petites étapes, parfois à pas de géant, sur le chemin de la Lumière.
Il est donc juste, ce jour, que je rende hommage à ce précieux ami.
Le résultat de ces scènes picturales étant ma récompense, mais aussi la sienne.
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Posté par francesca7 le 6 juillet 2016
Je me reporte donc plusieurs années en arrière et j’atterris à la date du 22 Octobre 1990.
J’étais à cette époque secrétaire-comptable dans un grand Centre Commercial. Ma fonction était de m’occuper du budget des animateurs que réalisait ce Centre tout au long de l’année.
Modeste rôle, qui m’amène à me retrouver au premier jour du Salon de la Voyance, qui devait se dérouler jusqu’au 3 novembre.
Plusieurs cabines de voyants étaient installées, divers ordinateurs astrologiques, une librairie ésotérique, mais le clou le plus spectaculaire des animations de ce salon, était entre autres la séance d’hypnose collective menée de mains de maître par FRANCK SYX et son fulgurant pouvoir magnétique.
C’est donc là que je fis sa connaissance et que le cours de ma vie devait se trouver complètement transformé.
Les trois premiers jours, je n’osais pas trop participer aux séances collectives de relaxation, celles-ci se déroulant vers 16 heures, bien que mon directeur m’en ait donné la permission, j’avais des scrupules à me libérer de mon travail…. La crainte peut-être aussi….
Puis le désir et la curiosité furent les plus forts et je me retrouvai le 26 octobre 1990, installée à plat dos sur le sol, le casque adapté aux oreilles, bercée par une douce et subtile musique de l’espace que ponctuait tout au long de son déroulement, une captivante et chaude voix invitant chacun de nous, par des messages de confiance et de paix, à détendre son esprit et son corps.
Une litanie parfaitement apaisante nous conduisait à la limite de l’endormissement, sans toutefois nous faire perdre conscience.
Sur la deuxième face de la cassette audio, je devais le savoir par la suite, la même musique était diffusée, seule cette fois, mais chargée (le terme est impropre) d’un code subliminal.
Pour l’heure, aucune impression particulière ne m’habitait, mon esprit étant bien trop occupé à analyser le morceau de musique, fort beau du reste, (déformation professionnelle, hélas incorrigible, ayant été musicienne et choriste à la Maîtrise de l’ORTF).
En me redressant à la fin de la cassette, à part un bon mal de dos, je n’éprouvais pas grand-chose. Je scrutais avec beaucoup de curiosité la réaction de mes voisins et voisines. Certains, paraissaient sortir d’un profond sommeil, l’air complètement ébahis, les yeux rouges, d’autres comme moi, qui représentaient la minorité, n’en tiraient apparemment pas de conclusion positive.
J’étais déçue et agacée à la fois !
Ce n’était pourtant pas l’envie qui me manquait de connaître ce bien-être dont on m’avait tant parlé et puis, j’y croyais… j’étais bien volontaire … alors quoi ?…
Deux après-midi plus tard, ne m’avouant pas vaincue, je persistai et fis un autre essai… sans plus de succès !…
Une deuxième séance devait se dérouler un quart d’heure après et, bien qu’elle ait été destinée aux volontaires qui désiraient combattre l’excès de tabac, je restai là, plantée, bien décidée à recommencer.
J’avais eu le temps d’avouer à FRANCK, avec un peu de honte, que je n’éprouvais rien. Il me laissa renouveler l’expérience. Il avait préparé la cassette pour l’abandon du tabac et, tout au long du déroulement de la musique seule, il faisait passer, à l’aide du micro, des messages permettant aux fumeurs de s’arrêter de fumer.
J’écoutais ce langage, qui ne me concernait pas du tout, d’une oreille distraite et j’entendais des bribes de phrases telles que : »bronches encombrées par le goudron… vous expulsez… », ce qui avait pour effet d’en faire tousser quelques uns.
Je me laissai aller, engourdie par ces messages, ne saisissant plus très bien les paroles et… tout à coup, je perçus dans mes oreilles une autre musique. Je me retrouvai bercée par un rythme continuellement renouvelé, accompagné par une ligne mélodique scandée par des voix d’enfants, répétitives, délicieusement captivantes. Je me sentais bien, en confiance.
La voix de FRANCK s’éleva, apaisante, rassurante, elle m’était destinée cette fois, je le savais. Elle me disait : « Vous retrouvez votre âme d’enfant, vous êtes dans la cour de récréation, tout est beau, pur, le mal n’existe plus, les soucis s’estompent, vous êtes bien, vous revenez plusieurs années en arrière, au moment de votre enfance ».
Dès les premières notes de musique, un bouleversement total, un bonheur intense m’envahit, un sentiment inconnu me parcourut, je me reconnaissais enfin, moi, telle que je voulais me sentir toujours, ainsi que je pensais devoir être. Une joie indéfinissable me submergea, suivie d’une envie de rire, d’un rire d’enfant, incontrôlé. Je me surpris alors à remercier.
Cet état dura cinq ou dix minutes, je ne saurais le dire en vérité. FRANCK parlait toujours, je ne me souviens plus de quoi, je n’écoutais plus…. j’étais trop bien et me laissais bercer par cette voix lointaine. Il me semble qu’il était question de couleurs, je ressentais tout en même temps, j’avais la connaissance de tout et je savais même qu’il était fatigué, très fatigué, j’éprouvais de la peine pour lui.
Je ne voulais plus m’arrêter d’être bien… fini… déjà !
La séance était terminée.
Je me souviens de m’être levée d’un coup et dirigée vers FRANCK.
Je lui saisis le bras et lui dis : « Merci, c’était merveilleux, mais comme vous êtes fatigué » !
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