Le deuxième tableau que je réalisai concernait MONIQUE.
Il se déroule également dans la nuit, mais dans un bleu très foncé, presque noir, avec une nuance de vert bouteille.
Je vois une planète très grosse occupant presque la moitié, en haut à droite, de la toile. La couleur de cette planète me gêne. Je la vois très opaque, dans des tons argentés, comme si elle était cachée volontairement. Pas du tout accueillante !
Au milieu du tableau, devant elle, je me trouve en présence d’un très beau visage regardant vers le bas, aux cheveux mi- longs, ondulés et bruns. Le sommet de la tête est coiffé d’une haute couronne d’argent dont chaque point se termine par une émeraude. La planète est entourée d’un énorme anneau d’or et dans sa trajectoire encercle le haut du visage recueilli, et passe devant ses yeux. Je sais immédiatement qu’il s’agit de SATURNE et que MONIQUE, car il s’agit bien de son symbole, vient de SATURNE.
Image tableau (saturne et Monique)
Pendant que je peignais ce magnifique sujet, j’eux un assez long message, et la planète se révéla sous mes pinceaux… avec parcimonie, tout doucement et m’offrit un vert foncé, brillant à souhait, qui me la fit découvrir dans toute sa beauté et surtout sa rigueur. Très surprise de cette couleur… car lorsque sur terre on parle de SATURNE on ne lui attribue pas cette couleur-là. Désolée, mais moi c’est ce que j’ai vu.
Aux prises avec la difficulté concernant les caractéristiques de SATURNE qui me semblait être une planète particulièrement difficile à affronter, je me posais mille questions dont je voulais recevoir les réponses essentiellement du Ciel et non pas aux travers de lectures. Je me trouvais en présence d’une entité secrète, intériorisée, mais je sentais : droiture, rigueur, rigidité, à la limite de l’entêtement dans la dissimulation. « Il fallait mériter pour savoir ». C’était les phrases que l’on me lançait à la volée, dans le désordre. Mais la peinture révélait quelque chose de très beau.
Le vendredi, avant de m’endormir, je demandai humblement à SATURNE de se faire connaître.
Au lever, dès que je fus installée, sans même y penser, je sus que ma demande avait été exaucée. Mon appel avait été entendu. Je pris le tableau devant moi et j’éprouvai un sentiment d’une grande force, lourd, pesant, qui s’imprimait au fond de moi et me gênait au point de me donner mal à la tête et même envie de vomir. Cette énergie était d’une telle puissance que je me sentais incommodée. Je me calmai et continuai le travail pour m’apercevoir que mon pinceau illuminait la surface de cette grande brillance, dont j’ai parlé plus haut, au point que la planète renvoyait maintenant des reflets argentés. Cette apparence sévère dissimulait, à l’intérieur, une grande luminosité mais aussi de nombreux mystères.
Je commençais à te percevoir mieux, curieuse planète, et pouvais à présent expliquer cet insupportable malaise qui m’avait saisi.
« Il faut pénétrer en toi pour y découvrir toutes tes qualités cachées, le centre de ton cœur est éclatant. Il n’est visible et compréhensible que pour ceux qui veulent bien se donner la peine de te découvrir. Les messages me viennent maintenant à flots, et je sais que le labeur que tu infliges à ceux qui vivent sur ton sol est infiniment plus rigoureux que celui que nous connaissons sur terre. Chaque recherche ou travail doit être accompli à fond dans la plus extrême précision. Tu es un maître exigeant qui associe la volonté, l’acharnement au travail, la précision, la ténacité, la patience et la persévérance. Tous ces attributs ont un lien très étroit avec la science, la recherche, les calculs de toutes sortes, destinés aux soins et au bien être humanitaire.
Ton anneau unique à notre connaissance en notre galaxie, il m’ait apparu en Or pur car tu es honoré pour cette rigueur très particulière pour notre créateur. L’être qui a eu le privilège de travailler sous ta direction durant une vie ou plusieurs est un homme riche, muni d’un potentiel hors du commun, et si de surcroît, il a la récompense d’être couronné par toi pour les efforts qu’il a accompli, alors il peut ici, sur cette Terre, nous apporter abondance et connaissances« .
Voici MONIQUE, ce qui m’a été permis de voir te concernant et je remercie le Ciel et SATURNE pour ce qu’ils ont bien voulu me dévoiler
»LE GOLGOTHA » par Sylviane PICHS
(2ème tableau du 4ème cahier – Toile terminée le 14 avril 2003)
Ainsi que je l’ai indiqué plus haut, je transcris ces lignes sur l’ordinateur mi-juillet.
En son temps, j’expliquerai le malaise que j’ai éprouvé devant la reproduction de la planète SATURNE car ce jour, 16 juillet, j’ai eu la réponse à ma question. J’ai reçu un message éclaircissant cette situation particulière.
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