JESUS et L’ENFANT par Sylviane PICHS
Posté par francesca7 le 30 juin 2016
J’ai le regret de n’avoir pas su peindre les deux mains de JESUS à plat, ni le linge blanc plié en quatre. Peut-être un manque de concentration, quoi qu’il en soit, je l’ai représenté à ma façon, qui ne correspond pas tout à fait à ma vision.
Ces deux nouvelles scènes, résonnaient en moi comme un appel et j’y vis très vite un message. Dieu nous faisait la grâce d’une naissance dans la famille, mais je n’en soufflai mot à personne.
JESUS PORTANT UN BEBE SUR UN LINGE BLANC PLIE EN QUATRE
Seizième tableau (fin Juillet 1993)
Fin Août, ma deuxième fille qui désirait tant un enfant et ne pouvait en avoir, m’annonce qu’elle attend un bébé.
Pendant environ un an, je ne peignis plus. La vie courant et plusieurs événements d’ordre matériel, particulièrement éprouvants m’en empêchèrent. Mon esprit était considérablement préoccupé. J’avais cependant, chaque matin, le bonheur de reposer mon âme dans la prière. Ma ferveur ne s’en trouvait pas altérée, bien au contraire, et j’avais le sentiment qu’un grand changement s’opérait en moi, ce qui me rassurait.
Joëlle était partie pour trois ans faire des études à Compiègne, je me trouvais un peu désemparée.
Très vite, le relai fut pris et j’eus l’immense joie de faire la connaissance de Françoise, ma douce Françoise, une âme de soie, sensible et subtile, à l’écoute de tous, au mot toujours précis et rempli d’amour pour chacun. Nos retrouvailles sont rares, mais précieuses. Nos échanges enrichissants pour l’une comme pour l’autre et nos heures sont chaque fois bien trop courtes pour exprimer tout ce que nous avons à nous dire. Cependant, je sais qu’elle est là, bien présente, et me fait don de ses grandes richesses d’âme et de sa connaissance.
Le 20 Mai 1994, le bébé annoncé ouvre ses grands yeux sur notre monde. Un adorable petit garçon. Vers le mois d’Octobre 1994, je lui donne vie sur la toile.
RAPHAEL annoncé par les tableaux 15 et 16
Le temps s’écoulait avec ses turbulences et ses accalmies, on me donnait du repos ou… de la réflexion bien trop à mon goût. Je priais beaucoup, assise, les mains sur les genoux, musique aux oreilles. Je sélectionnais avec grand soin tout ce qui favorisait mon écoute et me transportait dans des plans sacrés. J’enregistrais sans fin. Ma préférence était toujours fidèle à la musique religieuse, grégorien, musique sacrée baroque, chants russes, petits ou grands effectifs, motets, messes, requiem. Je n’avais plus de vision, mais mes émotions étaient d’une intensité excessive, parfois difficiles à supporter. J’étais en permanence remuée de sanglots qui secouaient tout mon corps, du ventre à la gorge. Pourtant, les larmes que je versais étaient des larmes de joie et d’infinie paix. Un royaume de délivrance.
Cependant, j’eus la chance, un beau jour, de voir de nouveau le CHRIST s’avancer devant moi, bras grands ouverts. De son cœur, s’échappaient une nuée de papillons multicolores. Pourquoi des papillons ? J’en fus surprise. Il me fut dit ceci : « CHRIST JESUS est venu sur terre pour éclairer et transformer l’âme des hommes ainsi qu’il en est de la chenille se transformant en papillon ».
JESUS aux papillons
Dix-septième tableau (fin 1995)
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